Il n’est pas possible de répondre à cette question. Chaque patient et chaque problématique sont différents. Quelques entretiens peuvent parfois suffire pour aider à y voir plus clair ou à prendre une décision. Une difficulté ancrée depuis des années demandera plus de travail et le suivi sera plus long.
Le tarif pour un entretien (enfant, adolescent ou adulte) est de 68 euros. Une facture est disponible sur simple demande.
Un entretien dure 45 minutes pour un adulte, entre 30 et 45 minutes pour un enfant et 30 minutes pour un adolescent.
Oui, je reçois mes patients à l’horaire fixé ensemble. Tout au plus, il peut m’arriver d’avoir quelques minutes de retard. Le patient a toujours la possibilité d’arriver en avance afin de favoriser « la rêverie » en salle d’attente.
En cas d’absence je demande à être prévenue au minimum 48 heures (ouvrables) à l’avance. Dans le cas contraire l’entretien est facturé sauf cas d’extrême urgence. Me prévenir c’est permettre à une autre personne d’utiliser le créneau libre.
Dans le cas où le suivi se poursuivrait, nous en parlons ensemble au 3ème entretien.
Le code de déontologie des psychologues ne donne pas de directive à ce propos mais nombre de psychologues, dont je fais partie, refusent le suivi d’un proche pour des raisons d’éthique. En effet, votre espace de parole peut entrer en collusion avec celui de votre proche et vos intérêts peuvent diverger.
D’autre part, détentrice de votre histoire et de votre souffrance, je pourrais les transmettre inconsciemment.
Il n’y a pas de règle en la matière. Certains s’arrêteront de consulter quand les symptômes auront disparu, d’autres souhaiteront aller plus loin dans le travail psychothérapeutique. Si vous pensez que vous arrivez vers une fin de suivi, nous en parlons ensemble mais in fine, la décision vous appartient.
Si les deux parents ont l’autorité parentale, l’article 372-2 du code civil stipule que « à l’égard des tiers de bonne foi, chacun des parents est supposé agir avec l’accord de l’autre parent quand il fait seul un acte usuel de l’autorité parentale ».
La consultation psychologique pour enfant est-elle un acte usuel ?
Un acte usuel veut dire un acte courant. Le code civil n’en dit pas plus à ce sujet. Selon la CNDP (Commission Nationale Consultative De Déontologie des Psychologues) « La distinction entre acte usuel et non usuel fait l’objet d’une abondante jurisprudence. Concernant les actes effectués par les psychologues, la Commission estime qu’une consultation ordinaire fait partie d’un acte usuel et ne nécessite pas l’autorisation des deux parents, alors qu’une intervention ou une psychothérapie est un acte non usuel. »
(Source : http://www.cncdp.fr/index.php/index-des-avis/index/302-avis-cncdp-2009-11)
Non sauf s’il y a une « obligation de suivi » ordonnée par un juge. Cependant si votre enfant va très mal vous pouvez lui proposer d’assister à un entretien. Cela permettra d’ouvrir une porte et peut-être de déboucher sur un suivi.
Non. Ce qui m’a été confié relève du secret professionnel tel que défini par le code de déontologie des psychologues. Votre enfant ne pourra déposer ses secrets et ses angoisses en sachant qu’ils seront divulgués à ses parents. Au demeurant, l’article 226-13 du code pénal sanctionne la révélation par une personne dépositaire d’une information à caractère secret. Cependant, dans certaines circonstances précises, l’article 226-14 lève le secret professionnel: « L’article 226-13 n’est pas applicable (…) 1° A celui qui informe les autorités judicaires, médicales ou administratives de privations ou de sévices, y compris lorsqu’il s’agit d’atteintes ou de mutilations, dont il a eu connaissance et qui ont été infligées à un mineur ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique. »
Je peux proposer, au cas par cas, des facilités de paiement voire une baisse des tarifs. Cela dépendra de votre situation personnelle et du nombre d’entretiens par mois. En revanche, ce n’est qu’après le 3ème entretien que nous pouvons envisager une baisse, les trois 1ers étant facturés au tarif normal.
Oui, le parking, la salle d’attente, les toilettes et le cabinet sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
La plupart du temps, non. Je ne consulte mon portable qu’une à deux fois par jour et je l’éteins durant les entretiens pour ne pas les perturber. Une fois que vous m’avez laissé un message, je rappelle dans les 48 h à un moment où je suis disponible pour parler.
Cela dépendra de vos disponibilités et des miennes. Il y a des moments de la journée ou des périodes de l’année plus chargés que d’autres.
Il m’arrive dans de rares cas de me déplacer (maladie, handicap, personne en maison de retraite…). Je facture alors le temps de déplacement en sus de la séance.
Oui, cela m’arrive. Cependant le patient, même sous tutelle, doit être d’accord pour être suivi. Si ce n’est pas le cas j’informe le tuteur de l’arrêt des entretiens.
Le mot patient est dérivé du mot latin patiens, qui signifie « celui qui endure » ou « celui qui souffre » (Source : Wikipédia). Le psychologue traite la souffrance psychique. Cela a donc du sens de parler de patients.